Cette pièce, dans son premier état, date de 1991.
Elle a été repensée en hommage à J.-E. MARIE.
C'est une partition qui, comme « Qietum » créé en 1992 à New-York ou le « Concerto pour violoncelle et cordes » (créé aux M.A.N.C.A. 94) veut retrouver une certaine spontanéité d'expression atonale.
Sans se couper des recherches les plus actuelles sur le timbre, loin des courants « néo » l'oeuvre s'articule en trois mouvements.
Le 1er mouvement est un jeu à partir de quelques polarités s'effilochant en « franges » (d'où le titre).
Le 2d mouvement est un thème lyrique utilisant entre autres la percussion à même les cordes du piano.
Le 3e mouvement est un kaléidoscope de petites cellules rythmiques.